Leadership

Focus

Leadership et gouvernance

Dans mon parcours, j'ai eu la chance de collaborer avec de nombreuses personnes qui m'ont généralement reconnu un caractère alliant empathie et détermination, optimisme et réalisme, honnêteté et bienveillance active. Ces personnes apprécient également ma capacité à être visionnaire, à l’écoute, ouverte à la critique, toujours prête à me remettre en question et ne voulant pas convaincre à tout prix, tout en sachant trancher quand cela s’avère nécessaire en fonction des risques et des bénéfices. Avec moi, aucune interpellation ne reste sans réponse et je veille à faire avancer tous les dossiers jugés prioritaires. Quelles que soient les difficultés rencontrées, je reste optimiste, constructive et déterminée. Si je suis élue, je serai très attentive à rester moi-même, à respecter mes engagements et à assumer les responsabilités liées à la fonction tout en défendant au mieux les intérêts de l’UCLouvain et de sa communauté.
Ma priorité est de préserver ou de restaurer les conditions qui nous permettent d’exceller dans nos missions, au travers de tous les métiers qui font l’université, pour le plus grand bénéfice de nos étudiant∙es et de la société. Je mettrai donc en place une gouvernance où l’excellence, plutôt qu’une norme exogène génératrice de pression, résultera d’une politique axée sur la recherche du sens, le bien-vivre au travail et l’épanouissement de toutes et tous. La gouvernance que je souhaite sera résolument attentive aux personnes et sociétalement responsable, c’est-à-dire à l’écoute de l’ensemble des parties prenantes, en débat avec celles-ci et reconnaissante vis-à-vis de celles et ceux qui s’impliquent dans son fonctionnement et qui œuvrent à la poursuite des objectifs de transmission et de production de savoirs. C’est aussi une gouvernance qui met la subsidiarité au cœur de ses décisions afin de valoriser au mieux la pluralité de nos entités et de nos sites. C’est encore une gouvernance qui se base plus sur la confiance que sur le contrôle et est prête à sortir du risque zéro. C’est enfin une gouvernance qui se fixe des objectifs clairs et atteignables, ce qui implique de ne pas tout faire en même temps, et donc de hiérarchiser les priorités.


"Si je suis élue, je serai très attentive à rester moi-même, à respecter mes engagements et à assumer les responsabilités liées à la fonction tout en défendant au mieux les intérêts de l’UCLouvain et de sa communauté."

Dans cette perspective, voici quelques mesures extraites de mon programme :

- Mettre en place un Conseil rectoral déterminé, bienveillant et équilibré. Outre les équilibres de secteurs et de genres, il me semble essentiel de préserver l’équilibre entre les membres élus et les membres désignés. C’est pourquoi je m’engage à ne créer qu’un seul prorectorat supplémentaire – celui consacré aux questions EDI – préservant ainsi l’équilibre en question à la suite de l’ajout récent du vice-rectorat du site de St Louis.

- Au travers d’un processus participatif, évaluer le plan de développement de 2009 qui a créé la structure actuelle de notre université. Cette évaluation devra aborder notamment une analyse de la gouvernance, des structures et de leur fonctionnement, de l’organisation des secteurs et des sites, des relations entre les services centraux et les entités ainsi qu’entre les entités elles-mêmes, de la ligne hiérarchique là où cela est nécessaire et de la gestion des plates-formes technologiques.

- (Re)valoriser la « culture du débat », dans la préparation des dossiers et les prises de décision qu’ils impliquent. Les outils de ce débat existent, mais ils sont parfois trop peu connus ou sous-exploités, ou encore rendus ineffectifs par la surcharge des ordres du jour des instances concernées. La « co-création » doit être démarrée plus en amont qu’elle ne l’est aujourd’hui. J’y serai particulièrement attentive dans le cas du Conseil académique dont le rôle de parlement de l’Université doit être revalorisé.

- Créer un nouvel organe consultatif, l’UCLouvain Advisory board for social responsibility and sustainability, veillant à renforcer les synergies de l’institution avec son environnement économique et social et dont la mission sera d’arrimer fermement notre université aux autres parties prenantes aux défis des transitions.

- Mettre en place un bureau des étudiant·es (BDE) dans toutes les facultés.

- Réviser le système d’évaluation des enseignements pour le simplifier, l’alléger et lui (re)donner du sens. Évaluer moins pour évaluer mieux. Valoriser la participation des étudiant∙es. Articuler l’évaluation des cours avec celles des programmes.

- Réduire de 25% la durée moyenne des réunions, entre autres grâce à des formations et à la diffusion large des meilleures pratiques (c’est un des principes de la charte de l’équilibre des temps de vie dont je souhaite généraliser l’application).

- Formuler de véritables projets de sites et veiller à ce que ces derniers disposent des moyens et de l’autonomie d’action nécessaires pour les réaliser.

- Ne concevoir l’uniformisation des procédures que comme un moyen de parvenir à un objectif, et non comme une fin en soi, et intégrer un degré de variabilité dans leur mise en œuvre, sans pour autant faire l’impasse sur leur efficacité.