Françoise Smets est contre l’interruption volontaire de grossesse
Bon, ça commence bien, mais puisque cette pépite continue de faire le tour des réseaux, autant y aller franco. Les allégations me disant opposée à l'IVG ? Une théorie du complot tellement tirée par les cheveux que même les adeptes de la Terre plate la trouveraient difficile à avaler. Jamais je n'ai exprimé, ni en public ni en privé, des opinions contraires au droit à l'avortement. Bien au contraire, mon engagement pour le droit des femmes à disposer de leur corps fait partie des causes que je défends ardemment. C’est un droit fondamental. En tant que doyenne, et femme, bien avant de me lancer dans cette campagne, j'ai été aux avant-postes dans des initiatives de promotion de la médecine sociale et d’intégration dans nos formations de questions de santé reproductive et d’avortement. C’est un enjeu de santé publique. Et plus récemment, travailler main dans la main avec les fédérations de planning familial et les centres pluralistes et extra-hospitaliers pratiquant l’IVG, a été très stimulant et ouvert de nouveaux horizons vers des améliorations possibles. Et pour les sceptiques qui demanderaient des preuves de cette épopée (cliquez ici).
Françoise Smets a débuté sa campagne trop tôt en dépit du règlement électoral
L'idée que j'aurais précipité le coup d'envoi de ma campagne électorale a de quoi étonner. Mon plan de communication a été communiqué en temps utile, validé par la commission électorale et a été suivi scrupuleusement suivant le règlement. On n'est pas au Far West ici ! Maintenant, parlons de cette fameuse "préparation anticipée". Se lancer dans une aventure d'une telle envergure, ça ne se fait pas sur un coup de tête. Réfléchir, planifier, discuter avec la communauté, préparer son programme – tout ça fait partie du jeu, et croyez-moi, ce n'est pas plus hors-la-loi que de porter des chaussettes avec des sandales. Et pour information (vraie, cette fois), je ne suis pas la seule à avoir creusé le terrain bien en avance !
Après, il est vrai que j’ai dégainé mon programme et mes propositions la première 😉.
Françoise Smets a forcé des étudiant·es à se prêter à des témoignages vidéo en sa faveur
Il est totalement inexact de dire que j'aurais forcé des étudiants à témoigner en ma faveur. Mon objectif, en tant que candidate, est de mettre en avant une vision d'une université ouverte et diversifiée, où chaque voix a sa place. Les témoignages vidéo qui figurent sur mon site (voir ici) sont l'expression de personnes désireuses de partager leurs expériences positives à mes côtés, y compris au départ celles de certain·es étudiant·es.
Cependant, lorsque des questions ont été soulevées par des membres de l'AGL concernant la conformité de ces témoignages avec l'article 5 de la charte éthique de campagne, nous avons avec mon équipe de campagne, par souci de prudence et d'intégrité, décidé de les retirer. Cette décision était guidée par notre volonté de mener une campagne qui respecte les plus hauts standards éthiques, surtout dans le contexte délicat des relations d'autorité dans le milieu académique.
Ce qui a suivi m'a profondément attristée : les étudiant·es concerné·es m'ont fait part de leur incompréhension et de leur déception de voir leurs témoignages écartés, percevant cela comme une entrave à leur liberté d'expression et à leur droit de témoigner sur ma manière de travailler, car c’est tout ce qu’ils et elles faisaient. Cette situation a mis en lumière le désir légitime de tou·te·s les étudiant·es de participer activement au débat démocratique universitaire. Je me battrai pour ce pluralisme étudiant si je suis élue et plusieurs mesures de mon programme s’y attèlent (notamment avec la proposition de mise en place d’un BDE partout).
Françoise Smets a promis des places de médecin spécialiste en échange de votes en sa faveur
Ok, d’accord, bon… cette rumeur prétendant que j'aurais le pouvoir de manipuler l'attribution des places en médecine spécialisée est non seulement fausse mais impossible. En effet, il aurait été facile de vérifier que depuis que je suis doyenne, je ne siège plus dans les jurys d’accès aux spécialités, notamment car je suis la voie de recours en cas de contestation du classement. Cette allégation calomnieuse qui porte atteinte à mon intégrité professionnelle a circulé de façon intense au point d'obliger le président de la commission électorale à intervenir pour contraindre un membre de la communauté qui l'avait diffusée sur un réseau social à poster un message correctif.
Françoise Smets est la candidate de la continuité de l'équipe actuelle
Ce n’est pas de la diffamation mais cette rumeur est si répandue qu’on pourrait croire à un complot visant à éviter de parler de mon programme (le vrai, on ne sait jamais, je précise).
Le fait qu’on me dépeigne comme une personne "dans la continuité de l’équipe rectorale actuelle" est à la fois étonnant et navrant. Tout d’abord, j’ai pris la décision de poser ma candidature et pris des premiers contacts bien avant que Vincent Blondel n’annonce qu’il ne poserait pas sa candidature à un nouveau mandat. Et s’il avait choisi de le faire, cela n’aurait rien changé à ma décision. Ensuite, il faut quand même rappeler que je suis la seule candidate qui ne fait justement pas partie de l’équipe rectorale actuelle.
Finalement, mes priorités me semblent assez éloignées de celles qui ont prévalu ces dernières années. Donc, si vous tombez sur des théories affirmant que je suis la marionnette de l'équipe sortante, ajoutez-y que je suis probablement aussi en train de planifier une nouvelle fusion pour rajouter une couche de complexité. Pour celles et ceux qui cherchent la véracité des faits et du concret, mon programme attend sagement que vous le découvriez ici.
Françoise Smets a...
Si vous vous aventurez encore plus loin dans l'imaginaire collectif, je vous renvoie à cette formidable interpellation anonyme que j’ai eu sur le Wooclap du débat 4 (voir ici) qui est encore un exemple parmi d'autres des nombreux messages circulants et visant à porter atteinte à ma réputation. Heureusement, j'ai surtout lu des questions importantes et pertinentes lors des débats auxquelles j'ai tenu à répondre (débat 1, débat 2, débat 3, débat 4) et c'est cela que je veux garder.
Plus que jamais en cette période où le monde est inondé de fake news, je vous encourage à garder votre esprit critique et à toujours vérifier vos sources ! C’est ce qui fait de nous des universitaires.