Dans le cadre des débats électoraux du mois de mars, j'ai l'occasion de répondre à certaines questions relatives aux enjeux de notre université. Le débat 4 était consacré aux perspectives pour le personnel et les étudiant·es (prise en charge du harcèlement, bien-être du personnel, précarité étudiante, accessibilité aux études). Vous pouvez revoir ce débat sur le site des débats électoraux.
Les questions ci-dessous ont été posées sous le couvert de l’anonymat. J’y répond bien volontiers. J’en ai toutefois retiré les passages rédigés sous la forme d’affirmations ou de jugements. Le sens de mon engagement dans cette campagne consiste en effet à proposer un projet enthousiasmant et mobilisateur pour la Communauté UCLouvain. Les réponses que vous trouverez ci-après explicitent donc les éléments de mon programme en liens avec les questions posées.
J’ai eu l’occasion de répondre à plusieurs reprises à des questions sur la mobilité vers et entre les sites de l’UCLouvain. Je le répète ici, j’entends exercer, de concert avec l’Administratrice générale, une pression maximale sur les opérateurs de transports publics afin d’améliorer la situation. Si nécessaire, des solutions internes devront s’y ajouter.
Ce point a abondamment été abordé au cours des débats mais aussi lors de mes multiples rencontres. Des mesures fortes doivent être prises. Le rapport Tulkens et les conclusions des État-généraux EDI nous montrent les voies à suivre. Mais je souhaite que nous soyons plus ambitieux encore en nous fixant pour objectif de changer la culture institutionnelle en faisant de l’UCLouvain une véritable People-based University.
Les défis de la transition écologique, le vieillissement du bâti, la transformation des méthodes d’enseignement et la nécessité d’offrir aux membres de la communauté UCLouvain une expérience au travail de qualité créent ensemble une demande énorme d’investissements pour les décennies qui viennent. Si l’on veut être équitable, cohérent et ambitieux sans compromettre la santé financière de l’Université, une planification à moyen terme est absolument nécessaire.
Je suis convaincue que les défis des transitions ne seront pas surmontés en désignant des coupables ou des boucs émissaires. Si la focalisation actuelle sur le réchauffement climatique met en effet en évidence les effets délétères d’une consommation excessive d’énergies carbonées, il ne me semble pas que stigmatiser par l’exclusion les industries de ce secteur constitue une voie très prometteuse d’évolution. Je suis en revanche favorable à un dialogue exigeant qui met les entreprises (toutes, pas celles d’un secteur en particulier) au défi de démontrer leur engagement concret et authentique – pas de ‘greenwashing’ - en la matière. En résumé : ni bannissement ni tapis rouge.
Un rappel pour commencer : cette analyse est rendue obligatoire par la loi. Mais je suis convaincue qu’au-delà du prescrit légal, une telle objectivation permettra d’ajuster nos politiques afin qu’elles portent prioritairement leurs effets là où c’est le plus urgent et nécessaire.
Je me suis pour ma part fixé pour ligne de conduite de ne proposer que des choses possibles et finançables dans le cadre de la prospective budgétaire officielle de l’UCLouvain, donc sans apports financiers nouveaux de la part du pouvoir subsidiant. Très concrètement, l’ensemble des mesures coutantes qui figurent dans mon programme sont finançables en mobilisant les surplus budgétaires cumulés (résultats reportés et retour du précompte professionnel des académiques) dans le fonds LouvainNext.
Pour rappel, voici les plus importantes de ces mesures :
- accroissement du soutien aux étudiant∙es précaires
- résorption de la file d’attente des promotions PAT
- allégement de la charge d’enseignement du PAC
- harmonisation des frais de fonctionnement des doctorant∙es
- création de deux nouveaux fonds de recherche
- renforcement du cadre de l’ARH-GECO en décentralisé.
Cette réponse a été donnée lors du débat et des éléments complémentaires figurent en outre dans les réponses à certaines questions écrites du débat de Woluwe.
Les réponses à ces questions figurent parmi celles données aux questions écrites du débat de Woluwe.
J’ai observé avec intérêt le processus électoral à l’ULg où les candidat∙es se présentent en équipe. Je trouve cela intéressant. Ce n’est pas la tradition à l’UCLouvain mais cela pourrait le devenir si la Communauté le souhaite. Pour le reste, je pense être la candidate qui a pris le plus soin de préciser comment elle comptait mettre en œuvre son programme, avec en particulier une newsletter intégralement consacrée à ce point crucial.
On ne pourra pas réduire significativement le volume des enseignant·es et donc retrouver du temps créatif si l’on n’agit pas aussi (pas seulement) sur le portefeuille de cours. Dès lors que l’on abaisse la norme (je pense qu’il faut graduellement aller vers 120 au lieu de 150h/an ), rien ne change en termes de justification du cadre ACA pour les facultés. Afin d’huiler le processus et aider là où les surcharges sont trop importantes, des allocations exceptionnelles d’APH sont prévues.
En tant que présidente de jury et ensuite comme Doyenne, notamment pendant la pandémie, j’ai eu l’occasion de voir à quel point il était utile de développer un véritable partenariat avec les organisations étudiantes. Dès l’annonce de ma candidature, j’ai souhaité rencontrer un maximum de ces représentant∙es. Ce furent des rencontres passionnantes et enrichissantes. Mon programme prend pleinement en compte leurs préoccupations. Sans interférer avec les compétences du Vice-recteur aux Affaires étudiantes, je pense que la Rectrice doit veiller à garder un contact étroit avec les étudiant∙es. La tradition d’un échange préalable à chaque réunion du Conseil académique en est un bon exemple.
Je pense avoir été très claire à ce sujet lors des débats.
C’est en effet difficile. Mais cette difficulté ne peut jamais être un alibi pour l’inaction. La lutte résolue contre toutes les formes de harcèlement figure bien au cœur de mon projet de bâtir une People-based University. Au cœur de ce projet, le trio formé par le ou la VRPP, le VRAE et le nouveau prorectorat EDI jouera un rôle essentiel. J’ajoute ce point crucial à mes yeux : l’exemplarité à cet égard du top management de l’université. J’y veillerai.
Ce soutien et cette opportunité de formation passe surtout par le fait de pouvoir dégager du temps. Cela passe entre autres par une diminution de la norme d’enseignement et une meilleure gestion des réunions. IL est aussi essentiel de pouvoir mieux visualiser la charge réelle pour tous ces profils. Finalement je prévois aussi de travailler sur l’accompagnement des carrières et une supervision de proximité avec du feed-back de qualité.
La politique de genre reste une priorité et s’intègre plus globalement dans la politique EDI ambitieuse que je souhaite mettre en place. Le service d’aide doit être renforcé et/ou des conventions avec des psychologues extérieur∙es envisagées. La question de la collaboration avec les étudiant∙es est répondue ci-dessus.
La première partie de la question a fait l’objet d’échanges lors des débats.
Je suis évidemment favorable à la création d’un prorectorat EDI. Je suis fière d’avoir été la première à prendre un engagement clair sur ce point. Je me réjouis de constater que les autres candidat.es m’ont par la suite rejointe sur cette positon.
J’ai répondu à une question sur les fins de carrières dans les questions écrites du débat de Woluwe.
Il s’agit d’un bel exemple des dilemmes générés par la lutte contre le réchauffement climatique. La solution, comme toujours, c’est d’être pragmatique et raisonnable. En l’occurrence, elle passe par des aménagements techniques et donc un peu d’investissements de façon à permettre d’éteindre ce qui est réellement superflu après une certaine heure toute en maintenant un éclairage suffisant sur un certain nombre de « Safe Path » clairement identifiés.
Plusieurs questions de ce type ont été posées pendant les précédents débats et par écrit.
J’ai bien noté les inquiétudes des étudiants sur la remise en cause de la finançabilité de certain∙es étudiant∙es qu’induit la réforme. Je pense qu’il faut y être attentif en communicant adéquatement, en accompagnant les étudiant.es concerné∙es et en appliquant cette réforme avec souplesse et humanité. Je reste cependant convaincue que cette réforme, en freinant l’allongement indéfini des études et leurs conséquences qui frappent surtout les étudiant∙es les plus précaires, va dans le bon sens.
La réponse a été donnée lors du débat.
Le ou la ministre qui sera en place en septembre prochain n’est pas encore connu∙e. Je suis curieuse de savoir quelle sera sa sensibilité sur cette question comme sur d’autres. Il est clair qu’une bonne entente entre les rectrices et recteurs et la ou le ministre est très importante. J’y consacrerai évidemment tout l’attention nécessaire. La question du genre est signalée comme restant prioritaire dans mon programme et plusieurs mesures la concernent.
Pas d’accord ;-) J’en parle dans mon programme et en ai parlé à plusieurs reprises dans les débats. Je souhaite renforcer l’équipe PEPS-IN qui les encadre. Et j’ai annoncé vouloir créer un statut PEPS spécial pour les étudiant∙es qui doivent travailler pour financer leurs études. Je veux aussi mieux connecter les initiatives d’accompagnement à la réussite (AAR) avec les statuts PEPS.
La norme doit évoluer vers 120h. Cependant, aujourd’hui, si la norme est à 150h, la charge moyenne réelle est assez variable au sein de l’université. Je souhaite donc d’abord agir immédiatement là où la surcharge est la plus importante car l’établissement d’un système qui prend en compte plus de paramètres dans le calcul de la charge prend inévitablement un peu de temps.
D’abord en la faisant connaître. Ensuite en impliquant les responsables d’entités (direction des administrations, doyen·nes, président·es d’institut, etc.) qui devront jouer un rôle moteur dans la diffusion des bonnes pratiques. Et oui, sur ce point comme sur d’autres, l’exemple devra venir d’en haut.
Ce point figure de façon explicite dans mon programme. L’UCLouvain doit mieux reconnaitre les personnes qui s’investissent. La promotion en est une modalité et je formule des propositions fortes à cet égard. Mais je souhaite également favoriser les autres formes de reconnaissances. Les renforts nécessaires et urgents ne sont pas si nombreux. La situation budgétaire permet de les envisager.
Voir une réponse ci-dessus.
Je pense d’abord qu’au moins celles-là ont terminé leur thèse. Or, je suis préoccupée par le taux d’abandon des femmes. Il faut impérativement s’interroger sur ce qui en est la cause, d’où ma proposition d’un monitoring permanent des abandons de thèses.
Mais votre question porte sur la valorisation des thèses dans le monde professionnel. Beaucoup a été fait, notamment au travers de l’initiative « VALODOC » mais il faut en faire plus. Il est par exemple inacceptable que l’université ne puisse valoriser davantage le doctorat dans les carrières professionnelles non-académiques en son sein.
L’activité de publications « in house » et l’allocation de ressources humaines en soutien est une spécificité du secteur des sciences humaines. La communauté des personnes impliquées dans ces processus joue un rôle essentiel dans le rayonnement de notre université au travers de publications (revues, collections, bibliographies,…) dont la réputation à l’international est remarquable.
Pour ma part, je soutiens pleinement le processus engagé depuis plusieurs années au sein du secteur des sciences humaines pour renforcer la cohésion de cette communauté, renforcer le partage des pratiques et les synergies entre les différentes parties prenantes de ces processus parmi lesquelles je n’oublie pas les Presses Universitaires de Louvain ou la plateforme OJS UCLouvain.
Il ne s’agit pas ici de questions qui dépendent de la rectrice. Pour ma part, en tout cas, je préfère toujours les mesures incitatives aux mesures coercitives ou, en l’occurrence, punitives.
Les procédures de promotion concernent plusieurs catégories de personnel. Je comprends à votre question que vous faites ici référence aux promotions du PAT pour lequel le problème est notamment celui que vous pointez mais aussi l’allongement des délais en raison de l’insuffisance de l’enveloppe budgétaire. Remédier à ce dernier point fait partie des priorités de mon programme.
Sur les autres aspects, je me permets de renvoyer à la réponse que je donne ci-dessus à une question sur les modes de reconnaissances du personnel.
Ik bevestig dat ik tweetalig ben.
Ceci est plutôt du ressort de l’Administratrice générale mais j’ai souligné que c’était un point d’attention lors du débat.
La question du harcèlement et des fins de carrières a fait l’objet d’autres questions à la fois durant les débats et dans mes différentes réponses écrites.
La réponse a été donnée durant le débat.
La réponse a été donnée durant le débat.
La réponse a été donnée durant le débat.
La réponse a été donnée durant le débat et par écrit à une question du débat de Woluwé.
C’est dans mon programme et j’ai eu l’occasion de le répéter durant les débats : l’amélioration de l’accueil de ces étudiants est une priorité. Cela inclus un dispositif d’aide en amont de l’arrivée pour les formalités administratives de plus en plus complexes (visas, équivalences, etc.).
Je laisse à Alain le soin de vous répondre.
Elles sont déjà bonnes. Elles peuvent être améliorées. La mise en place de la RFIE sera évidemment une opportunité de renforcer nos collaborations.
J’ai eu l’occasion de m’exprimer lors du débat sur l’importance que représentait à mes yeux le fait d’être une université complète. Chaque faculté – et chaque institut, pour la recherche – concourt donc à sa manière à faire de l’UCLouvain ce qu’elle est aujourd’hui.
La réponse est donnée ci-dessus.
Tout processus de sélection à l’entrée doit être mûrement réfléchi et justifié par des éléments objectifs. Je souhaite plus travailler sur l’orientation que sur la limitation. Il convient aussi de souligner que certaines des formations en sciences humaines sont plutôt en pénurie qu’en pléthore.
La question de la présomption d’innocence a été répondue ci-dessus.
Mon programme prévoit une professionnalisation de la gestion des processus transversaux.
Ces questions ont été en majeure partie répondue lors des débats et dans les réponses écrites déjà données. Concernant le minerval, ce sera un point d’attention pour le CREF une fois le ou la nouvelle ministre connu∙e.
Concernant les logements, toutes les pistes d’augmentation doivent être explorées mais de manière raisonnée et raisonnable, et en étroite collaboration avec l’Administratrice générale.
Les réponses sont données ci-dessus.
La sécurité est une préoccupation constante des gestionnaires de l’informatique de l’UCLouvain ainsi que de la gouvernance informatique. La sécurité ainsi que la protection des données sont constamment améliorées. On peut notamment citer la mise en œuvre de l’identification à double facteur (MFA) tant pour les étudiant·es que pour les membres du personnel, l’installation centralisée d’antivirus les plus récents sur les ordinateurs du personnel, le cryptage des disques des ordinateurs du personnel, les campagnes de sensibilisation à la sécurité, les backups automatiques des ordinateurs du personnel, la mise en œuvre d’une segmentation du réseau informatique afin d’en améliorer la sécurité, la détection de trafic suspect. Afin d’augmenter la protection des données personnelles et de recherche, il est important d’utiliser les espaces de stockage institutionnels (One Drive, Sharepoint, OASIS, CISM) qui offrent une sécurité maximale.
Ces questions ont été en grande partie répondues ci-dessus. Il me semble effectivement important de continuer à œuvre pour l’engagement étudiant, notamment en le valorisant mieux, et de favoriser leurs interactions avec le personnel.
Je n’ai malheureusement aucune certitude absolue concernant ma santé ou celle de ma famille mais, en l’absence d’élément nouveau et imprévu, je m’y engage.
Ces réponses ont été données lors des débats et dans d’autres réponses ci-dessus et ci-dessous. L’épanouissement de chacun et chacune étant au cœur de mon programme, je lutterai farouchement contre le burn-out et bore-out décrits ici.
Comme souvent, il s’agit d’un partenariat et nous devons y travailler ensemble.
Comme je l’ai signalé lors du débat, la question principale est de veiller à un temps collectif de présence de qualité. Mon programme prévoit de renforcer le soutien aux responsables d‘équipe.
Il faut respecter la loi. Nous devons donc mettre en place un tel canal.
C’est évidemment inacceptable. Il faut réussir à faire remonter ces situations si l’on veut pouvoir agir.
Nous devons travailler en collaboration avec la commune et les étudiant∙es pour sécuriser les chemins qui doivent l’être.
Ces questions ont été longuement débattues. Si les faits sont démontrés et les personnes connues, des sanctions doivent être prises.
Ces questions ont été en grand partie répondues lors des débats et/ou ci-dessus.
Pour l’orientation, elle doit débuter tôt, dès le secondaire, et se faire sous forme non contraignante sauf justification particulière. Nous avons de beaux exemples que c’est possible dans les universités néerlandophones. Et l’outil CURSUS de l’UCLouvain, devenu ADA pour être utilisé en FWB dès la cinquième secondaire, ouvre des perspectives intéressantes.
Il aura un rôle important dans le soutien au prorectorat EDI et l’opérationnalisation d’une politique EDI ambitieuse.
Nous devons poursuivre cet effort de formation et veiller à l’étendre le plus possible, idéalement à chacun et chacune au sein de l’UCLouvain.
C’est un point d’attention important, une réponse est donnée ci-dessus.
Je ne me suis pas mise en congé. J’ai juste fait usage des suppléances prévues par le règlement facultaire pour quelques réunions où je jugeais qu’un conflit d’intérêt pouvait exister. J’ai continué à assumer la majorité des tâches du décanat, y compris sa gestion quotidienne. Je ne suis pas informée de ce que Alain et Geneviève ont fait de leur côté.
Je pense qu’il faudra rapidement pouvoir rediscuter du règlement de l’élection rectorale une fois le processus actuel terminé, sur ce point comme sur d’autres.
Votre constat est sévère. Je ne pense pas que la diversité soit absente. En revanche, je suis entièrement d’accord pour dire qu’elle est insuffisante. Déterminer les leviers à activer et les modifications structurelles à apporter pour modifier ceci sera donc un réel enjeu de la future politique EDI. Les conclusions des Etats généraux EDI ouvrent plusieurs pistes à cet égard.
Être capable de mieux mesurer la charge de chacun et chacune est une de mes priorités. Des outils devront être développés pour cela. J’ai notamment mentionné l’importance que j’accordais à la mise en œuvre rapide et transversale de la charte de l’équilibre des temps de vie.
La majorité des investissements que j’envisage vise à diminuer la surcharge et à favoriser le bien-être. Une réponse plus détaillée figure sur le site officiel de la campagne dans les réponses aux questions des corps.
L’accompagnement des carrières doit être amélioré, je l’ai signalé dans plusieurs réponses. C’est indispensable si on veut favoriser l’épanouissement. Le télétravail à l’étranger peut être exceptionnel mais ne peut pas concerner le télétravail structurel pour des questions d’assurance et de fiscalité.
Il faut former à un feed-back de qualité. Celui-ci doit aussi se baser sur des objectifs clairement établis. Ces deux volets devront être améliorés. L’enjeu essentiel pour moi dans l’EDI est l’inclusion plus que les quotas.
Les actions concrètes sont clairement définies dans mon programme et agissent via les 5 leviers de la loi sur le bien-être au travail. Oui, il faudra renforcer l’équipe du ou de la VRPP ainsi que l’ARH.
Pour moi ce n’est pas incompatible et il faudra y rester attentif. Notamment en développant une politique EDI de prévention, de sensibilisation et d’accompagnement plus que de contraintes et de contrôle.
Ce dossier est en cours de discussion actuellement et la concertation sociale y jouera un rôle important. Il se rattache plus globalement à l’amélioration du suivi des carrières.
Une de mes priorités est de mieux reconnaitre le mérite. Comme déjà signalé, des outils de mesure de charge sont indispensables pour pouvoir travailler à ceci et pourvoir soulager au plus vite les personnes les plus surchargées.
Ceci a été répondu lors du débat.
C’est une vraie préoccupation. Nous devons y travailler sans relâche avec le service d’aide et les dispositifs d’accompagnement à la réussite. Les travaux en cours au niveau du pôle Louvain doivent aussi être soutenus.
Je comprends ce sentiment. C’est pourquoi j’attache autant d’importance à la façon de faire les choses qui est tout aussi importante que l’action mise en œuvre elle-même. Je souhaite instaurer une culture de la confiance et cela passe par davantage de dialogues entre et de consultations avec les parties prenantes dont le PAT constitue à l’évidence une composante cruciale. Aucun grand projet, réforme ou évolution ne peut réussir sans avoir pris soin au préalable de s’assurer de la compréhension et de l’adhésion de celles et ceux qui devront le mettre en œuvre ou en subir l’impact.
Ceci a été largement répondu lors des débats et dans plusieurs réponses écrites.
La réponse à ceci a été donnée ci-dessus. Les solutions pourraient inclure des moyens de transport propres à l’université s’ils sont jugés nécessaires.
C’est un réel problème. Je prévois un monitoring complet et transparent des abandons de thèse et des raisons qui y sont associées afin de déterminer les leviers à activer. Je prévois aussi et entre autres un renforcement de la formation des promoteurs et promotrices, une harmonisation des frais de fonctionnement et de la structure des comités d’encadrement, un soutien à la parentalité.
Pour moi les enjeux du harcèlement concernent toutes les personnes à l’UCLouvain. Le combat doit se dérouler sur tous les fronts. Si le débat de LLN a été surtout axé sur les étudiant∙es, c’est parce que la question posée les concernait et qu’ils ont été identifié∙es comme étant particulièrement à risque, notamment concernant les violences sexistes et sexuelles. Il est toutefois hors de question de négliger les autres catégories de personnes et c’est aussi une raison de vouloir traiter tout aussi activement le harcèlement moral.