Débat 3 - 19/03/2024

Site de Woluwé-ALMA

Débats électoraux

Réponses aux questions

Dans le cadre des débats électoraux du mois de mars, j'ai l'occasion de répondre à certaines questions relatives aux enjeux de notre université. Le débat 3 était consacré à L'université dans la société (l'identité de l'UCLouvain, la dimension internationale de l'université, la voix de l'UCLouvain dans le débat public, etc.). Vous pouvez revoir ce débat sur le site des débats électoraux

Les questions ci-dessous ont été posées sous le couvert de l’anonymat. J’y répond bien volontiers. J’en ai toutefois retiré les passages rédigés sous la forme d’affirmations ou de jugements. Le sens de mon engagement dans cette campagne consiste en effet à proposer un projet enthousiasmant et mobilisateur pour la Communauté UCLouvain. Les réponses que vous trouverez ci-après explicitent donc les éléments de mon programme en liens avec les questions posées.

La politique de l’enveloppe fermée a mené à la baisse du financement par étudiant de plus de plus de 25% en moins de 20 ans. Cette situation oblige les établissements à faire plus avec moins, et les premiers atteints sont les étudiants et les professeurs. En tant que recteur/rectrice de l’UCLouvain, comment vous positionnerez-vous sur cette question ? / N’avez-vous pas peur que l’UCLouvain se dissolve dans Circle U ? Que pensez-vous de la concurrence entre les différentes alliances universitaires ? / En tant que recteur/rectrice, quelle serait votre position concernant les accords avec les universités israéliennes ? / 

Ces questions ont été répondues en direct lors des débats de Saint-Louis et de Mons. Par rapport aux universités israéliennes, comme pour de nombreux autres enjeux de partenariat ou de transition, il convient d’en discuter collectivement et de réfléchir ensemble à des balises sur lesquelles chacun et chacune pourra se baser. Une interdiction totale est rarement la solution mais le respect de valeurs communes reste indispensable. Il est aussi important d’y réfléchir avec les autres universités, au sein du CREF entre autres.

L’UCLouvain reçoit un retour sur le précompte professionnel pour tout chercheur et, depuis peu, pour les académiques également. Certains chercheurs sont engagés sur des contrats extérieurs comme employés, le plus souvent dans le cadre de contrats décrochés par des promoteurs. Ces promoteurs doivent comptabiliser le coût total du chercheur (hors retour de précompte) et ils ne reçoivent aucun prorata de ce retour du précompte professionnel, contrairement à d’autres universités. Ma question est : L’absence de retour au promoteur du précompte professionnel n’est-il pas une deuxième PAFG qui ne dit pas son nom ? Ne serait-il pas plus juste et plus incitatif pour un promoteur de recevoir une quotité de ce retour ? / Je constate que l’engagement dans la société est devenu un axe politique important de mon université. Mais je suis professeur et chercheur, pas un militant, pas un activiste. L’activisme n’est -il pas un risque ? Ne nous éloigne-t-il pas de notre métier ? Qui a la bonne parole ? / Avec 4 valeurs, il y a 6 conflits potentiels de valeurs : comment sont gérés ces conflits ? 4, 5 valeurs n’est ce pas un mirage ?

Je prévois un renforcement du support à la recherche de plusieurs types, financé entre autres par ce retour précompte. Une certaine solidarité de ces mécanismes est importante à mes yeux. Je souhaite plus de moyens et plus de flexibilité sur la possibilité de faire le pont entre deux financements extérieurs, notamment via le fond de solidarité. Je suis aussi prête à entamer une réflexion sur le statut des personnes qui travaillent depuis longtemps à l’UCLouvain mais toujours sur contrat extérieur.

L’engagement dans la société pour ceux et celles qui le désirent doit être mieux reconnu et valorisé qu’actuellement, et étroitement interconnecté avec nos missions de recherche et d’enseignement.
Le plus important est que la ou les valeurs aient été choisies largement par la communauté UCLouvain afin qu’elle puisse y adhérer et les incarner. 

Vos trois programmes font la place large à la transdisciplinarité. Un seul programme fait un lien entre cette démarche et Louvain coopération ; aucun des programmes ne mentionne le mot « plaidoyer ». Comment voyez-vous évoluer les collaborations entre l‘UCLouvain et Louvain coopération dans le renforcement des missions respectives de ces deux acteurs notamment en matière de démarches transdisciplinaires et de plaidoyer ? Question subsidiaire, par rapport à ces perspectives de collaborations avec Louvain coopération que pensez-vous d’un rapprochement entre les ONG universitaires de l’UCLouvain, de l’ULB, de l’ULiège et de l’UNamur ?

La question de la coopération a été abordée lors du débat. Il est essentiel que l’UCLouvain et Louvain Coopération poursuivent leur collaboration sur ces enjeux et se renforcent l’une l’autre. Travailler en bonne entente avec les autres universités est important également. La plus-value éventuelle d’un rapprochement plus marqué devra être étudiée avec prudence. 

Comment, concrètement, pouvez-vous garantir du temps scientifique aux académiques cliniques ? / Quel rôle peut jouer l’UCL dans la crise financière que traverse actuellement les cliniques ? Et dans la construction du nouvel hôpital ?

La réponse à cette question a été apportée lors du débat.

Que faire pour renforcer le lien entre LLN et LEW? Au niveau de l’enseignement et de la recherche !

Il est important de donner du temps et d’améliorer grandement notre communication afin de favoriser ce rapprochement. 

Pouvons-nous nous rappeler que Woluwé, ce ne sont pas que les Cliniques? / Comment favoriser l'internationalisation quand les services administratifs sont incapables de répondre à des mails en anglais? Que tous les papiers sont en français? Que les infos ne circulent pas pour les étrangers qui viennent? / À part les francophones, tous les étudiants/doctorants/post doc internationaux rencontrent des problèmes administratifs et d'inclusion à l'UCLouvain

Les enjeux de Woluwe vont bien au-delà des Cliniques comme cela a été souligné dans ma réponse lors du débat. J’ai également évoqué l’importance de pouvoir améliorer l’accueil des personnes internationales avec une communication adaptée et avec une attention particulière aux langues.

D'une part, quelle est votre position à tous les trois sur la question de la coopération universitaire au développement, en d'autres termes les collaborations internationales de l'université dans des pays qui ne sont pas seulement les partenaires "séduisants" (et, soyons clairs, riches) que sont les Etats-Unis, le Royaume-Uni ou encore le Japon ? Que ce soit dans le cadre de l'ARES et de sa commission coopération au développement, ou que ce soit en dehors de ce cadre restreint ? D'autre part, dans le cadre d'une réflexion sur l'université dans la société, comment envisagez-vous la valorisation et la reconnaissance de l'engagement du staff académique, scientifique ou administratif dans des projets de ce type qui ne sont pas les plus attirants en termes de valorisation de CV ? 

La réponse à cette question a été apportée lors du débat.

Le service technique (GTPW) présente de nombreuses difficultés, du fait notamment de son sous-effectif chronique, ce qui affecte négativement les activités de recherche, en particulier dans les entités nécessitant des installations ou paramètres d'environnement spécifiques dans les bâtiments (dossiers qui traînent, exigences légales non respectées...). Que comptez-vous faire pour améliorer la situation ?

C’est une priorité. Il faut réussir à renforcer cette équipe tout comme d’autres équipes au sein de l’UCLouvain où le cadre n’est pas complet. Dans l’attente de solution pérenne, il faut aussi envisager des solutions plus innovantes, comme l’interim ou la sous-traitance, ne serait-ce que provisoirement.

Le fait que les étudiants internationaux viennent à l'UCL est un plus pour le rayonnement de notre établissement et même de la Belgique. Cependant depuis bientôt plus de deux ans, ces étudiants qui représentent environ 10% de la population estudiantine déplorent des conditions difficiles au renouvellement de leurs titres de séjour, des lenteurs administratives et plus récemment la politique des logements universitaires qu'ils doivent quitter au bout de 2ans. Face à tout ces éléments, comment souhaitez vous agir quand vous seriez élu.e? / Le dossier des étudiants internationaux est d'ordre fédéral, comment pensez-vous impacter les politiques face aux difficultés que vivent ces étudiants ? Notamment les lenteurs administratives venant de l'office des étrangers, les conditions de renouvellement qui ne permettent plus à ces étudiants d'être épanouis dans leurs études."
Étant donné que l'UCLouvain se positionne comme une université internationale, quelles mesures concrètes allez-vous mettre en place pour l'épanouissement des étudiants internationaux qui depuis bientôt deux ans vivent des conditions difficiles, tant par les lenteurs administratives, les difficultés de renouvellement, pour ne citer que ça ? Allez vous prendre des positions au niveau fédéral ? Comment allez vous faire ?

Vos questions le pointe à juste titre ; la plupart de ces questions relèvent de la responsabilité d’autorités politiques. L’action de plaidoyer auprès de ces autorités fait partie des compétences de la rectrice. Je compte bien, sur ce point comme sur d’autres, jouer ce rôle avec détermination et énergie, aussi souvent que possible en concertation avec mes collègues rectrices et recteurs du CREF et du VLIER.
Pour ce qui relève de notre action à l’UCLouvain, je réaffirme ici ma détermination à placer la question de l’accueil des étudiants internationaux parmi mes priorités. 

L’UCL doit-elle être une université élitiste ou d’accès large? / Quid des cours en anglais?

La réponse à cette question a été apportée lors du débat.

Vous parlez chacune, chacun, d'excellence... comme toutes les (autres) universités. Ne devrait-on pas davantage parler d'exigence ?

J’ai eu l’occasion de détailler ma vision en la matière lors du débat.

L'UCLouvain a été assez "muette" sur le conflit à Gaza. Que diriez-vous sur ce conflit?

La réponse à cette question a été apportée lors du débat.

L’orientation confessionnelle doit-elle être maintenue? Que pensez-vous du C de l’UCL?

La réponse à cette question a été apportée lors du débat.

Bonjour, comme évoqué par un des candidats comment comptez-vous d’adresser le problème de la difficulté d’allier responsabilités cliniques exigeantes et fonction de professeur. Souvent les médecins se retrouvent submergés par leur travail de médecin et mettent peut être un peu de côté leur travail de professeur.

J’ai eu l’occasion de donner ma vision sur ceci lors du débat. Elle repose entre autres sur une défense au plus haut niveau des hôpitaux académiques avec les autres rectrices et recteurs. Une réflexion sur le statut des académiques cliniques est également indispensable, et la position retenue devra être défendue avec force au sein des Cliniques et du CHU. La promotion des métiers de la santé en pénurie est aussi un enjeu à ce propos.

Bravo aux candidats recteurs. Comment diriger aux XXI eme siècle une institution aussi imposante qu’une université ? Quel modèle de gouvernance nous proposez-vous ?

Cette réponse a été donnée lors du débat de Mons. Pour rappel, je propose une gouvernance plus participative, qui met l’attention aux personnes au centre de ses priorités, qui est basée sur plus de confiance, moins de contrôle, des décisions plus proches du terrain et la capacité de sortir du risque zéro.

Quelle est votre conception personnelle du bien-être des personnes (académiques, chercheurs.ses, personnel et des étudiant.es ? / Et le L de Louvain ? Comment intégrer le multisite dans le nom de notre Université ? / Comment être une Université indépendante si une partie de son financement vient de la communauté française ?

Le bien-être au travail ou bien-vivre au travail est un résultat que l’on peut aisément observer lorsqu’il est présent : enthousiasme, bonne humeur, dynamisme, créativité… Les signaux de dégradation sont eux moins aisément perceptibles. Souvent, lorsque les choses se remarquent, c’est que la situation est déjà fort dégradée. Les leviers d’action sont donc multiples et mon programme en propose une articulation ambitieuse et originale. A titre personnel, je fonde beaucoup d’espoir sur la mise en œuvre volontariste de la trop méconnue « Charte sur l’équilibre des temps de vie » : 10 lignes d’action simples, opérationnelles qui peuvent vraiment changer les choses.

Le multisite est déjà bien visibilisé sur le portail. Il est vrai que l’appellation historique en lien avec la ville de Louvain semble donner une prééminence au site de Louvain-la-Neuve. C’est un point d’attention. Il faut dans le même temps garder une dénomination simple et compréhensible à l’international.

La question du multisite a par ailleurs été abondamment traitée dans les débats de Saint-Louis et de Mons.

L’indépendance de l’Université est de toute manière bien mieux garantie par un financement public que si elle dépendait de financements privés. Par ailleurs, en tant qu’établissement libre, notre situation à cet égard est bien meilleure que celle des universités d’Etat. Ceci dit, la vigilance reste de mise : l’évolution de la législation, le développement de l’ARES, le recours de plus en plus fréquent à des refinancements « fléchés », tendent à grignoter notre autonomie. C’est une des missions de la Rectrice de la défendre sans relâche et avec détermination. 

Avec l’allongement de la durée de vie et le recul de l’âge de la retraite obligatoire, envisagez-vous de permettre plus facilement la poursuite d’activités universitaires aux académiques qui seraient volontaires pour cela, comme aux États-Unis par exemple, où il est tout à fait normal de poursuivre ses activités bien plus tard que chez nous ? / Quelle place, quelle reconnaissance donnerez-vous aux activités de service à la société des membres de la communauté UCLouvain ? Avec quelle priorité et quels moyens ?

A cet égard, nous sommes évidemment dépendant du cadre législatif sur les retraites. Il est certain que la problématique des fins de carrières, pas seulement pour les académiques, sera un élément important de la concertation sociale du début du prochain mandat rectoral. Les délégations syndicales le souhaitent. J’y suis tout à fait favorable. Cette matière relève cependant aussi, pour une partie, des compétences de l’Administratrice générale.

L'idéologie DIE (Diversity, Inclusion, Equity) fait des ravages dans les universités nord-américaines : étudiants intimidés, questions de recherche interdites au financement, professeurs licenciés pour avoir prononcé un mot "tabou". Si vous accédez au Rectorat, comment comptez-vous nous protéger de ces dérives et éviter d’implanter les dérives DIE dans notre Université ouverte, humaniste et pluraliste ?

Mon programme en la matière a fait l'objet d'un vaste débat, où différentes sensibilités se sont exprimées, en ce compris les préoccupations légitimes que vous exprimez. Au terme de ces échanges, également instruite par ma participation assidue aux états-généraux EDI, j’ai décidé de créer un prorectorat EDI. En effet, mes très nombreuses rencontres au sein de la communauté m’ont permis de mesurer l'importance de la demande sociale au sein de la communauté UCLouvain pour une prise en charge politique de ces questions. La terminologie EDI, il est vrai d'origine américaine, a cependant été importée et adaptée au contexte européen qui est fort différent. L'Université d'Aix-Marseille, par exemple, qui peut difficilement être taxée de servile à l'égard des modes anglo-saxonnes, a adopté une politique dynamique en la matière, très différentes sur le fond et sur la forme de que font les universités américaines et qui, j’en suis convaincue, est de nature à inspirer ce qui peut être fait à l'UCLouvain.

Que dites-vous du fait que certains chercheurs européens dorment dans leur bureau à défaut de trouver un logement ?

Que dire d’autre que c'est bien entendu inacceptable ? C’est bien en ayant cela à l’esprit que j’ai placé l’amélioration de notre politique d’accueil parmi mes toutes premières priorités.

Comment promouvoir cette internationalisation que vous prônez, avec les taxes CO2 prohibitives pour les labos de recherche?

Nous entrons certainement dans une nouvelle ère où internationalisation n’ira plus automatiquement de pair avec la mobilité physique. Je suis favorable à une politique raisonnée, incitative plutôt que coercitive en la matière. En particuliers, il me semble essentiel de ne pas restreindre à l’excès les conditions de mobilité des jeunes chercheurs et des jeunes académiques. La période de pandémie nous a en effet bien montré que s’il n’était pas trop difficile de faire fonctionner un réseau existant par la voie virtuelle, en constituer un qui n’existe pas encore nécessite des interactions directes que seule ma mobilité physique peut offrir.

Dans une perspective de recherche participatives en santé, que pensez-vous de l'intégration d'acteurs de terrain (ex: patient.e.s rétabli.e.s, travailleur.euse.s, etc.) dans les comités d'accompagnement de thèse ?

Je pense que l’intégration de patient∙es partenaires ou de représentant∙es de la société civile est certainement une pratique à élargir dans le domaine de la santé, aussi bien dans l’enseignement que dans la recherche. Il est toutefois important de le faire avec des personnes qui ont été formé∙es à cela et sont capables d’apporter une vision plus large que celle de leur propre expérience personnelle.

Tous les candidats nous promettent une université plus ouverte et plus internationale, et des programmes de formation qui s’adaptent aux enjeux sociétaux comme la transition énergétique ou l’intelligence artificielle. Ces défis ne pourront pas être relevés sans œuvrer pour une plus grande ouverture informatique et une plus grande agilité administrative. Comment les candidats envisagent-ils ces évolutions tout en se préoccupant du bien-être du personnel ?

Pour ma part, c’est tout à fait clair. Ces enjeux ne seront pas envisagés « tout en se préoccupant du bien-être du personnel ». L’épanouissement au travail du personnel est la raison d’être de ma candidature et l’axe structurant de mon programme. La simplification administrative, qui s’appuie notamment sur l’informatisation des tâches, fait partie des leviers qui permettent de réduire le temps consacré aux tâches peu valorisantes et donc de soulager la pression, lutter contre la perte de sens et retrouver du temps créatif. Il est cependant bien clair que d’autres voies d’actions devront être activées (reconnaissance des personnes, qualité de vie au travail) pour atteindre cet objectif ambitieux.

Pour se positionner sur des sujets de société complexes (« wicked problems » avec énormément d’inconnues, d’incertitudes, de questions éthiques …), l’Université doit être d’abord capable de mener en sein, des débats scientifiques multidisciplinaires, contradictoires, nuancés et non de laisser croire qu’il existe des consensus sur des solutions simplistes comme souvent prôné, souhaité par le politique. Comme affronter cette complexité ? Oser contredire le politique qui nous finance ?

La réponse à cette question a été apportée lors du débat.

Comment doit être répartie l'énergie du Recteur et de son conseil entre développements internationaux et amélioration du fonctionnement interne de l'UCLouvain ?

Au cours de me nombreuses rencontres, j’ai eu l’occasion de mesurer une attente assez large pour une présence plus active de la Rectrice dans certains dossiers urgents et complexes. Tout en respectant les prérogatives de chacun des membres du Conseil rectoral et en me gardant de tomber dans le micro-management, je compte me rendre disponible pour porter les dossiers internes prioritaires. Je choisirai donc avec une attention particulière la personne qui occupera le prorectorat à l’international car c’est sur ses épaules que reposera la dynamique du développement international de l’UCLouvain.

L'actuel conseiller du Recteur à la politique Culturelle va t-il être remplacé ou pas ? Il me semble que solliciter les forces vives internes en matière artistique devrait être une priorité pour le conseiller à la politique culturelle, en permettant de ce fait de mettre en valeur tous les talents, en ce compris ceux des doctorants de l'ED20 qui sont chacune et chacun des artistes de talents. Or jusqu'à présent, les doctorants ne sont pas intégrés dans l'université, pour ne pas dire complètement invisibilisés. D'autre part, il me semblerait important de laisser place à l'art contemporain et moderne dans la politique culturelle, hors l'actuel conseiller n'est pas un spécialiste dans ces domaines.

Je compte revoir l’ensemble de l’organisation actuelle des «conseillers du recteur». Le terme «conseiller» me semble d’ailleurs assez inadapté dans la plupart des cas. Les personnes concernées agissant davantage comme des chargés de mission que comme de véritables conseillers. Je suis convaincue de l’importance de la dimension culturelle. Pour assurer son dynamisme, un portage politique est nécessaire. J’y veillerai. Je n’ai pour ma part pas perçu de déséquilibre majeur entre les différents domaines d’expression artistique. En particuliers, j’ai eu le sentiment que le système d’artiste en résidence mettait plutôt l’art contemporain à l’avant-plan. Je conçois cependant bien qu’en la matière les perceptions des un∙es et des autres peuvent varier.

Bonjour, Quand allez-vous vous positionnez par rapport au conflit dans la bande de Gaza ? Pour rappel la cour de justice internationale a annoncé un risque de génocide. A l'heure actuelle l'UCLouvain ne s'est toujours pas positionné et continue de financer des bourses de recherches avec des universités israéliennes qui soutiennent l'effort de guerre.

La réponse à cette question a été partiellement apportée lors du débat et est aussi donnée ci-dessus.


U.C.L. Trois lettres, une signification. Quelle vision avez-vous du « C » , au vu de l’histoire de notre université, de son nom, et de son avenir ? Comment le verriez-vous s’exprimer tant du point de vue académique que dans la vie des étudiants ?

La réponse à cette question a été apportée lors du débat.